Ce qui est prévu

Dans le but de réduire l’impact de la corruption dans la mobilisation des recettes et dans la gestion des entreprises publiques, le gouvernement s’est engagé à « renforcer en amont des mécanismes de vérification, de contrôle et de surveillance dans les secteurs enclins à la corruption avec le concours accru de l’Inspection générale des finances et de la Cour des comptes ».

Ce qui a été fait à ce stade

Depuis le début de son mandat, le président Tshisekedi a redynamisé l’IGF, restée longtemps aux oubliettes sous le régime précédent. Cette inspection exerce des contrôles a priori, concomitant et a posteriori sur toutes les dépenses liées au Trésor public, lui permettant ainsi de s’attaquer aux pratiques de détournements dans les services et établissements publics de l’État. Ce qui entraîne une certaine embellie constatée dans la mobilisation des recettes publiques que les animateurs des régies financières mettent à l’actif du président de la République grâce au soutien qu’il apporte à l’IGF dans l’exercice de sa mission.
Cependant, la Cour des comptes, organe suprême en matière de contrôle des finances publiques, continue de recevoir, depuis 2021, des crédits budgétaires inférieurs à ceux alloués à l'IGF.