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Technologies électorales en RDC : comment bâtir la confiance des parties prenantes

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Technologies électorales en RDC : comment bâtir la confiance des parties prenantes

Dec 5, 2024
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Kinshasa, le 5 décembre 2024 - Ce jeudi, Ebuteli publie la première note d’analyse intitulée Technologies électorales en RDC : comment bâtir la confiance des parties prenantes. Cette note examine la méfiance accrue sur l’introduction des technologies électorales, particulièrement la machine à voter, et propose des pistes concrètes pour renforcer la transparence et la crédibilité en vue de faciliter l’adhésion des parties prenantes aux technologies électorales.

Les élections en RDC sont confrontées à des défis juridiques, politiques, sécuritaires, logistiques, opérationnels et techniques. La Commission électorale nationale indépendante (Ceni) a opté pour l’usage des technologies pour les minimiser. Depuis, la machine à voter, introduite pour faciliter les scrutins, a cristallisé les tensions autour de sa mise en œuvre et attisé des querelles, brisant la confiance des parties prenantes au processus électoral. Cette situation illustre un dilemme majeur pour la RDC : moderniser le processus électoral tout en surmontant une méfiance généralisée. Si la technologie promet d’améliorer la transparence et l'efficacité des élections, elle suscite en même temps de profondes divisions politiques et sociales, révélant les limites d’une modernisation non concertée.

« En fait, la confiance n’est pas un luxe, c’est le fondement même de tout processus électoral crédible. Sans elle, l’introduction de technologies électorales, aussi sophistiquées soient-elles, ne fait qu’amplifier la méfiance et la suspicion entre parties prenantes », relève Trésor Kibangula, analyste politique à Ebuteli et l’un des auteurs de cette note d’analyse.

Dans le contexte de la RDC, l’absence d’un consensus préalable devient ainsi un obstacle majeur pour assurer une transition sereine vers des élections modernisées, contribuant à alimenter, parmi tant d’autres facteurs, la méfiance de l’opinion publique envers la Ceni.

Comment, dès lors, parvenir à obtenir l’adhésion autour de l’usage des technologies dans les élections en RDC ? Notre étude indique trois impératifs distincts : transparence électorale, consensus multipartite et équité.

La transparence doit reposer sur deux éléments incontournables : l’accès à des informations vérifiées et des audits techniques indépendants. L’inclusion des parties prenantes et l’éducation des citoyens sont aussi les piliers d’un processus électoral crédible et accepté par tous. Ces principes sont indispensables pour la réussite de toute innovation électorale.

L'intégralité de l'analyse es à télécharger